Plus de la moitié des femmes connaissent un jour une infection urinaire. Même si elle survient chez les deux sexes, cette pathologie est plus courante chez les femmes en raison de l’anatomie particulière de la gente féminine. Et si l’on évalue à 2 millions le nombre de cas rencontrés chaque année en France, les causes de l’infection urinaire sont multiples et souvent méconnues. Il faut néanmoins savoir que l’infection urinaire est une affection courante et sans gravité qui traduit l’intrusion d’une bactérie dans le tractus urinaire. La réaction inflammatoire qui s’ensuit se manifeste alors par des symptômes dont la nature et l’intensité varient d’une femme à l’autre.

Les symptômes d’une infection urinaire

Une infection urinaire est peut être très inconfortable. Les symptômes de la pathologie vont souvent d’une sensation de brûlure au moment d’uriner, à l’envie fréquente d’uriner, en passant par les sensations de gêne. D’autres symptômes d’infection urinaire peuvent inclure une douleur symétrique dans les lombaires et une pression dans le bas de l’abdomen ou du bassin, du sang dans l’urine (un symptôme sans gravité qui se manifeste dans 20% des cas), une urine laiteuse rose ou rouge, de la fièvre et une odeur forte. Il va sans dire que si vous ressentez l’un de ces symptômes, il est indispensable de contacter votre médecin. Pour simplifier votre démarche, Livi.fr, leader européen de la téléconsultation, propose d’ailleurs une consultation médicale en ligne à travers ses applications iOS et Android.

Les infections urinaires sont souvent un sujet tabou

En réalité, il existe trois types d’infections urinaires :

  • La cystite, qui se traduit par l’inflammation de la vessie, est l’une infections urinaires les plus courantes. C’est elle qui survient le plus souvent chez les femmes (800 000 à 850 000 cas observés chaque année par l’infectiologue Jean-Marc Bohbot, de l’Institut Fournier à Paris. Brève et aiguë, l’infection n’affecte généralement que la surface de la vessie.
  • L’urétrite, comme son nom l’indique, est une inflammation de l’urètre. Bien qu’elle soit généralement contractée lors de rapports sexuels, l’urétrite peut également résulter d’un traumatisme à la partie du cathétérisme.
  • La pyélonéphrite. Parfois, les bactéries se propagent dans les reins à partir du sang. Les symptômes incluent bien souvent une fièvre, des douleurs dans le dos, des nausées ou des vomissements. Les infections rénales sont bien plus graves et moins fréquentes que les infections de la vessie. Vous pouvez trouver d’autres informations pertinentes en lisant un article intéressant du site planetesante.ch.
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Les causes connues d’une infection urinaire

Les infections des voies urinaires sont généralement causées par des bactéries qui vivent normalement dans le côlon et le rectum. Une fois que les bactéries s’introduisent dans l’urètre, elles se multiplient et remontent jusqu’à la vessie. Le flux d’urine de la vessie élimine généralement les bactéries de l’organisme. Cependant, l’urètre étant plus court chez les femmes que chez les hommes, les bactéries peuvent parvenir à la vessie plus facilement et s’installer dans la paroi de la vessie. Cela explique pourquoi les femmes sont plus sensibles aux infections urinaires que les hommes.

Le infections urinaires touchent davantage les femmes

Plusieurs facteurs peuvent contribuer au risque d’infection urinaire :

  • Les rapports sexuels non protégés
  • L’utilisation d’un contraceptif
  • L’immunosuppression (inhibition des fonctions immunitaires)
  • La grossesse
  • Le diabète
  • Un faible taux d’œstrogène

Il faut savoir que les œstrogènes naturels aident à prévenir les infections urinaires récurrentes chez les femmes. Après la ménopause, les taux d’œstrogènes diminuent parallèlement au nombre de lactobacilles vaginaux, c’est-à-dire les « bonnes bactéries » qui empêchent la croissance des bactéries intestinales dans le vagin. Ainsi, la réduction du taux d’œstrogène rend les femmes ménopausées particulièrement vulnérables aux infections urinaires.